Des tests Covid de l’ULiège pour tout le personnel de NSI

Des tests Covid de l’ULiège pour tout le personnel de NSI

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L’entreprise de services informatiques, installée à Awans et à Braine-l’Alleud, propose le test Covid salivaire mis au point par l’ULiège à l’ensemble de son personnel.

Quelque 720 personnes pourront ainsi se faire tester toutes les deux semaines. Et ce au moins jusqu’à la fin de cette année. Ce mardi matin, 200 membres du personnel du site d’Awans de l’entreprise NSI, spécialisée en services informatiques, ont pratiqué l’auto-test Covid mis au point par l’ULiège. Le reste du personnel, installé sur le site de Braine-l’Alleud, devait suivre dans la foulée. Au total, quelque 720 personnes vont ainsi savoir si elles sont positives au Covid-19 grâce aux tests salivaires développés par l’université liégeoise pour son personnel et ses étudiants.

"Ce n’est pas obligatoire, et c’est mieux ainsi, note Manuel Pallage, le directeur général de NSI, mais l’accueil a été très bon, tant du côté du personnel que des syndicats. Je m’attends à un taux de participation de 80 % pour ce premier test."

Un premier, parce qu’il devrait y en avoir beaucoup d’autres. L’objectif de NSI est en effet de proposer ce test tous les 15 jours à son personnel, et ce jusque fin 2020 au moins. "Notre engagement va jusque fin d’année, mais nous sommes prêts à aller au-delà. Une fois qu’on a démarré ce genre de chose, ça n’a pas de sens de s’arrêter. Maintenant, on verra à l’usage, tout dépendra de l’adhésion du personnel. Mais, en me basant sur ce qui a déjà été fait à l’ULiège, je table sur un rythme de croisière de 60 % de participants."

Une initiative rarissime de la part d’un acteur privé, qui, financièrement, ne sera évidemment pas neutre pour l’entreprise. "Mais nous souhaitons, dans la mesure de nos moyens, combattre le virus, et évidemment assurer la sécurité de notre personnel, continue M. Pallage. Depuis le début de la pandémie, nous essayons de rendre le cadre le moins anxiogène possible. Nous avions déjà mis en place le télétravail, avant l’annonce du gouvernement, et nous nous étions équipés en masques et en gel de manière massive. Ce n’est que depuis fin juin que le personnel est revenu au bureau, mais en grappes : on a coupé tous nos services en deux équipes."

Ce test salivaire, c’est donc la cerise sur le gâteau. Grâce à l’accord conclu avec l’université liégeoise, les résultats tombent dès le lendemain. Et le personnel n’a rien à faire : "Chacun fait le test ici, puis nous envoyons les prélèvements par nos propres moyens à l’ULiège."

Une organisation que l’entreprise n’a toutefois pas improvisée, loin de là. Dès l’annonce de la mise au point d’un test salivaire, NSI a en effet pris contact avec l’ULiège pour en disposer pour l’ensemble de son personnel dès que possible. Un test dont certains contestent pourtant la fiabilité : "On connaît ses avantages et ses inconvénients, souligne le directeur général. C’est vrai qu’il est un peu moins fiable que le test PCR, mais, comme il analyse la salive, il fonctionne très bien pour savoir si quelqu’un est contagieux ou pas."

Du côté de NSI, on n’a en tout cas pas hésité à délier les cordons de la bourse pour s’assurer ainsi qu’un cluster ne voit pas le jour au sein de l’entreprise, ce qui n’a pas encore été le cas depuis le début de cette crise sanitaire. À 16 euros le test par membre du personnel toutes les deux semaines pendant au moins trois mois, l’investissement n’est pas insignifiant, "mais ça reste relativement accessible pour une entreprise", termine M. Pallage.

pic_sudpresse_07102020Le personnel de NSI peut se faire tester sur base volontaire

Auteur : Geoffrey Wolff - Source : Sudpresse - 7 octobre 2020