Pour commencer, un exemple concret issu du quotidien pour appréhender le concept.
Une famille possède un PC portable d’une quinzaine d’années encore performant, qui est principalement utilisé pour transférer des photos depuis un téléphone vers un disque de sauvegarde, et pour faire quelques recherches internet.
Aujourd’hui, les besoins ont changé et la nouvelle génération est connectée en permanence. Des mises à jour s’imposent régulièrement. C’est à ce moment que l’ on peut avoir de mauvaises surprises : incompatibilités, mises à jour payantes ou encore saturation de l’espace de stockage, pour ne citer que quelques exemples.
Bref, une situation de dette technologique qui obligera la famille à remplacer le PC.
Des études montrent que 85% des entreprises possèdent un ou plusieurs systèmes obsolescents en termes d’infrastructure, de connectique réseau et de logiciels standards ou sur mesure.
L’infrastructure est concernée par des firmwares non mis à jour, des versions d’OS datant de plusieurs années, des mises à jour de sécurité non effectuées ou des machines hors maintenance. La connectique réseau souffre des mêmes difficultés avec en plus, un relâchement dans l’administration des ports réseau ou des règles pour les firewalls. Le logiciel standard n’est pas en reste avec des versions dépassées des outils collaboratifs et, des base de données ou des middlewares hors maintenance.
Le logiciel sur mesure quant à lui, est également concerné en raison de l'évolution des langages de programmation qui deviennent obsolètes, du manque de disponibilité des développeurs maîtrisant ces technologies plus anciennes, et/ou de versions d’environnement dépassées. Malgré toute l’attention que vous pouvez porter à la gestion de vos systèmes informatiques, certains se transforment inévitablement en dette technologique.
Toutefois, des entreprises n’ont pas d’autre choix que de subir cette forme de dette du fait de circonstances externes telles que la compatibilité avec les systèmes de leurs clients, les obligations légales et réglementaires, ou encore le budget parfois trop important dont le retour sur investissement serait négatif. C’est le cas par exemple, d’organisations dont le cœur de métier fonctionne sur des mainframes, des applications critiques écrites dans des langages de programmation à ressources rares, des réseaux à très haute vitesse utilisant des protocoles dépassés mais très sécurisés,…
Elle ne se devine pas à travers un livre de comptes. Pourtant c’est généralement l’aspect financier qui permet de détecter une possible dette sous-jacente en raison notamment de:
Ensuite, il y a tous les signaux non financiers internes ou externes :
En tant qu’entreprise de services et solutions IT, NSI couvre un large spectre de métiers et de technologies et propose une méthode de travail en 4 étapes :
Vous souhaitez connaître votre niveau de dette technologique ? Prenez contact, nos experts vous en diront davantage avec grand plaisir…